Crise de la biodiversité, sixième extinction de masse, réchauffement de + 2°, continent de plastique, … Les alertes sur l’état de la planète sont multiples, la survie de l’être humain est menacée à court terme et pourtant les changements peinent à se faire. Plus inquiétant encore, les discours climato-confusionnistes ou relativistes sont encore bien présents et continuent de convaincre. Comment est-ce possible ?

Et si l’une des clés de réponse se trouvait dans les mots ? Ceux qu’ils utilisent pour semer le doute et ceux que nous avons l’habitude d’utiliser nous-mêmes. Que signifie le terme biodiversité pour vous? Qu’est-ce que cela provoque comme image mentale une hausse globale de 2° de température ? Que ressentons-nous quand nous utilisons le terme « sobriété » ? Et surtout, comment est-il compris par les personnes à qui nous nous adressons ?

Les mots ne sont pas neutres. Ils renvoient à des choix, à des cadres d’interprétation, à des dimensions insoupçonnées dont notre cerveau a tôt fait de s’emparer pour fournir une lecture du monde et orienter nos actions de manière non consciente. Ainsi, le choix des mots n’est pas neutre : ils peuvent inviter à comprendre, à se mobiliser, à entrer en action. Ils peuvent aussi semer le doute et inviter davantage à l’insouciance, engendrer l’inertie, l’apathie.

Au cours de cette journée, nous alternerons entre des plongées dans l’approche cognitive du langage pour découvrir comment notre cerveau élabore de la signification et des mises en situations pratiques nous permettant de nous exercer à rendre nos messages percutants et surtout impactants.